Le match de ce jeudi soir qui oppose l'AEK Athens à l'Hapoel Beer Sheva a été classé comme ''match à risque par l'UEFA. L’organisation a désigné un officier de sécurité spécial chargé de superviser l’organisation dans le stade.

Malgré un dispositif de sécurité renforcé et plusieurs arrestations opérées par la police grecque pour empêcher l’introduction de drapeaux palestiniens dans les tribunes, certains supporters locaux de l’AEK ont réussi à en prendre avec eux et les ont brandis dans les tribunes.

Avant même le match, le club grec avait demandé à ses supporters de respecter scrupuleusement les consignes des forces de sécurité, dans un contexte de forte pression de l’UEFA, qui interdit formellement l’affichage de messages ou de symboles jugés offensants, racistes, violents ou contraires à l’esprit sportif.
« L’usage de feux d’artifice, fumigènes, lasers ou autres dispositifs pyrotechniques est strictement interdit », précisait également le communiqué du club.

L’AEK Athens redoute particulièrement l’activation d’une sanction déjà en sursis contre le club, à savoir une exclusion potentielle de deux ans des compétitions européennes.
« Une vigilance absolue est requise de la part de tous, car la législation locale s’applique aussi lors des événements internationaux, et prévoit des amendes lourdes voire des peines de prison ferme », avait averti le club.

Malgré les mises en garde, certains supporters grecs n’ont pas respecté les règles. Il reste à savoir si l’UEFA interviendra effectivement et appliquera des sanctions à l’encontre des supporters pro-palestiniens.

De leur côté, les supporters de Beer-Sheva affirment que la police locale a empêché l’entrée d’un fan portant un t-shirt à l’effigie d’Eitan Horn, un supporter du club toujours retenu en otage à Gaza par l’organisation terroriste du Hamas.

Sur le plan purement sportif, la rencontre s'est terminée sur une défaite de l'équipe israélienne, 1 à 0.