Le rideau est tombé sur le Festival du film de Jérusalem, et le grand vainqueur côté israélien s’intitule « Hamtsan » -Oxygène- une œuvre puissante signée Natalie Brown, avec Dana Ivgy dans le rôle principal. Le film raconte l’histoire d’une mère célibataire déchirée entre son fils soldat, retenu au front, et son père traumatisé de guerre. Les jurés ont salué « une relecture radicale de l’ethos israélien », portée par une performance bouleversante d’Ivgy.

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Le meilleur premier film israélien revient à « Nandauri » d’Eti Tziko, qui suit une avocate israélienne revenant en Géorgie pour rapatrier un enfant abandonné. Le film mêle tradition et émancipation féminine avec sensibilité, et a aussi été primé pour sa photographie.

Côté documentaire, « Malakhi » s’impose. Il explore avec délicatesse les frontières de l’amour parental, de la différence et des tabous sociaux. Le prix de la meilleure réalisation documentaire a été attribué à Israela Shaer Meodedpour « Va’yeni – Où es-tu Yedida ? », autour de l’affaire des enfants yéménites .

Côté compétition internationale, le prix principal a été décerné au film brésilien « The Secret Agent » de Kleber Mendonça Filho, tandis que « Lucia » de la Slovène Urška Djukić a remporté le prix du meilleur premier film étranger.

Une édition 2025 engagée fidèle à l’esprit du cinéma israélien indépendant.