Yedidya Smotrich, le fils du ministre israélien des Finances Betsalel Smotrich, a réagi avec virulence dans la nuit de samedi à dimanche à un article du journaliste Ben Caspit, qui affirmait qu'il aurait quitté les combats à Gaza pour raisons médicales, évoquant un « récit peu convaincant ». Rappelons que Yedidya Smotrich sert dans l'unité des parachutistes depuis plusieurs mois.
Dans une publication sur les réseaux sociaux, Yedidya Smotrich a dénoncé ces propos comme mensongers et déformés, et a annoncé son intention de poursuivre le journaliste en justice.
« Bonsoir Ben Caspit. En général, je préfère ne pas répondre à la haine ni aux absurdités de personnes dévorées par l’aigreur et privées de décence humaine. Mais j’ai appris qu’un mensonge répété devient parfois une vérité aux yeux de certains. Vos propos sont mensongers et sortis de leur contexte, comme si j’avais abandonné volontairement mon service de combattant, ou que j’aurais été critiqué par mes camarades ou leurs parents. »

Ben Caspit. Photo by Moshe Shai/FLASH90
Smotrich affirme avoir été pleinement engagé sur le terrain : « J’ai probablement effectué davantage de service en tant que combattant que vous-même ne l’avez fait au sein du corps blindé. J’ai manœuvré au Liban, participé à la grande incursion de la brigade sur la crête d’Al-Khiam, passé près de quatre mois en Syrie, mené des opérations dans la zone de Tel Kodna et dans des villages hostiles, vécu des accrochages… »
Il insiste sur le fait que son retrait n’a pas été volontaire : « Oui, malheureusement, je ne suis actuellement plus actif en tant que combattant. Ce n’est pas mon choix, je ne l’ai ni voulu ni demandé. Il s’agit d’une décision absurde, erronée et frustrante de l’armée. »
Et d'ajouter: « Je n’ai jamais abandonné, je n’ai jamais souhaité partir. Mon rêve a toujours été de servir comme combattant dans Tsahal. Je voulais suivre la formation de commandement, devenir officier — et je le veux toujours. Je ferai tout pour réintégrer mon équipe et retourner au combat, fidèle aux valeurs et idéaux dans lesquels j’ai grandi. »
En conclusion, Smotrich adresse une attaque directe au journaliste : « Ne venez pas me faire la leçon sur le patriotisme ou sur le combat. Vous continuerez à salir, mais moi, aujourd’hui, demain, et pour toujours, je choisirai chaque matin de faire tout ce que je peux pour défendre, protéger et me battre pour l’État d’Israël, par amour, par respect et par conviction. À bientôt… au tribunal. »