Selon une analyse publiée hier (Samedi) par Ynet, les frappes secrètes menées conjointement par Israël et les États-Unis au cours des derniers mois auraient éliminé plusieurs des armes stratégiques les plus avancées développées par l’Iran. Ces armes, qualifiées de “doomsday weapons” — armes de fin du monde — incluraient des têtes nucléaires, des bombes à hydrogène en développement, ainsi que des dispositifs à impulsion électromagnétique destinés à paralyser les infrastructures d’Israël.

Parmi les cibles des opérations figureraient des sites ultrasecrets du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI), des centres de recherche nucléaire dissimulés, et des personnalités clés du programme militaire iranien. Plusieurs scientifiques de haut rang liés à ces programmes auraient été tués dans des frappes de précision ou par d’autres moyens discrets.

Les installations détruites représentaient un élément crucial des efforts iraniens pour produire une capacité nucléaire offensive crédible. En conséquence, Jérusalem ne considérerait plus aujourd’hui la République islamique comme un « État au seuil nucléaire », renversant ainsi une position stratégique défendue depuis plusieurs années.

Les responsables israéliens, s’ils restent discrets sur les détails, auraient confirmé en coulisses que l’Iran a subi des pertes majeures, non seulement sur le plan matériel mais aussi technologique, certaines capacités ayant été détruites « de manière irréversible ».