Selon des informations relayées par la chaîne saoudienne Al-Hadath, des sources américaines estiment que les États-Unis disposent d’un délai d’environ un an avant de devoir envisager une nouvelle action contre le programme nucléaire iranien.
Ces mêmes sources ont indiqué que Washington cherche à éviter que Téhéran ne regagne en puissance. Dans ce contexte, l'administration Trump aurait tenté de convaincre la Chine de cesser ses achats de pétrole iranien. En réponse à ces démarches, Pékin aurait exprimé son intérêt pour l’acquisition de pétrole à prix réduit afin de réduire sa dépendance vis-à-vis du pétrole iranien.
Par ailleurs, le commandant de l’unité israélienne chargée des drones, identifié sous l’initiale "T", a révélé des détails importants sur les opérations menées contre l’Iran et sur les préparatifs en cours. Selon lui, Israël n’a d’autre choix que de se préparer à une éventuelle confrontation supplémentaire avec l’Iran, insistant sur la nécessité d’envisager tous les scénarios, qu’une attaque soit lancée ou non.
Sur le plan diplomatique, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Saïd Khatibzadeh, a déclaré que « Téhéran n’est pas pressée d’entrer dans quelque forme de contact indirect ou de négociation avec les États-Unis ». Il a ajouté que « l’escalade des tensions reste possible, en particulier lorsque les parties adverses sont Israël et les États-Unis ».
Dans le même temps, le chef des forces armées iraniennes, le général Amir Hatami, a affirmé que « les menaces israéliennes restent constantes ». Il a averti que « toute menace, même estimée à un pour cent, doit être traitée comme une menace à cent pour cent. Nous ne devons pas sous-estimer notre ennemi ni minimiser ses avertissements ». Il a également souligné que « les forces iraniennes de drones et de missiles demeurent en état d’alerte opérationnelle ».
Enfin, il y a environ trois semaines, le Président américain Donald Trump avait exprimé son soutien à d’éventuelles frappes israéliennes supplémentaires en Iran si Téhéran reprenait le développement d’armes nucléaires. Lors d’une rencontre avec Binyamin Netanyahou, Trump a déclaré espérer ne pas avoir à ordonner une nouvelle frappe, mais a donné son accord de principe à un plan d’attaques israéliennes si cela s’avérait nécessaire.