Dans les médias internationaux, l’accord est présenté comme un facteur de renforcement des liens économiques au Moyen-Orient. Le site américain Media Line souligne que, dans le cadre de l’accord, Israël exportera du gaz naturel du champ Léviathan vers l’Égypte jusqu’en 2040. L’article met également en avant le rôle de la société américaine Chevron, partenaire central du projet aux côtés d’acteurs israéliens, et précise que les négociations ont duré plusieurs mois. Selon Media Line, l’accord a également été évoqué comme une condition préalable à la tenue d’un sommet trilatéral Israël–Égypte–États-Unis, attendu dans les prochaines semaines.
Le média indien Mathrubhumi va plus loin et parle d’un « spectaculaire changement de cap de Netanyahou », rappelant que le Premier ministre avait auparavant accusé l’Égypte de soutenir le Hamas. Pour le site, l’accord dépasse largement la sphère économique : il constitue un signal diplomatique régional fort, susceptible d’influer sur les équilibres stratégiques au Moyen-Orient.
De son côté, le site ukrainien Mezha note que, durant les deux années de guerre à Gaza, les relations israélo-égyptiennes ont été marquées par de fortes tensions. L’accord gazier est décrit comme historique, avec le potentiel de redessiner la carte énergétique régionale et d’avoir un impact direct sur la sécurité et la stabilité du Moyen-Orient.
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