Certaines familles d'otages et de victimes du massacre du 7 octobre ont annoncé le lancement d’une grève générale nationale le 17 août, pour protester contre la décision du Cabinet de sécurité de conquérir Gaza-ville.

Lors d’une conférence de presse devant le ministère de la Défense à Tel-Aviv, les représentants du Conseil d’Octobre ont dénoncé une mesure qui, selon eux, met en danger la vie des otages et des soldats. La mobilisation devrait toucher les entreprises privées, organisations et syndicats.

Yaniv Levi, représentant de la Histadrout – la centrale syndicale israélienne – a précisé que l’organisation rencontrera lundi les familles d’otages pour discuter des suites à donner :
« J’en appelle à chacun à voir comment il peut aider les familles. Nous avons le droit – et le devoir – d’écouter chacune de leurs paroles. Si, Dieu nous en préserve, j’étais à leur place, je ne sais pas comment je réagirais. Elles ont tout simplement été abandonnées. Cette cause est dans notre cœur et dans notre sang. Nous viendrons avec d’autres acteurs de l’économie. Partout où nous pourrons aider, nous le ferons. »

En juillet dernier, le président de la Histadrout, Arnon Bar-David, avait déjà affiché son soutien à une marche organisée par des proches d’otages, avait mis à leur disposition des moyens logistiques et dépêché une équipe pour accompagner les organisateurs.

Rappel : vendredi, le Cabinet de sécurité a approuvé le plan du Premier ministre Benyamin Netanyahu visant à occuper la ville de Gaza.