Lors de sa visite, Eyal Zamir s’est entretenu avec les officiers et les combattants, exprimant sa reconnaissance pour leur engagement et soulignant l’importance de leur recrutement pour la sécurité d’Israël. « L’activité opérationnelle de la brigade au cours de l’année écoulée prouve qu’il est possible de concilier combat et respect d’un mode de vie haredi », a-t-il déclaré, rappelant que « Tsahal est l’armée du peuple et doit rester ouverte à toutes les composantes de la société ».

Le chef d’état-major a insisté sur les défis sécuritaires à venir : « Les besoins en sécurité sont nombreux et il nous manque des combattants. Nous œuvrons à l’élargissement de la brigade et au développement de cadres d’intégration supplémentaires. Nous ne pourrons pas faire face aux défis de l’avenir sans une armée forte, prête et compétente. La force de Tsahal réside dans ses soldats, issus de toute la société israélienne ».

Eyal Zamir a également annoncé des avancées majeures dans la structuration du commandement haredi. « Le premier cours de commandants de la brigade s’est récemment achevé, et un cours d’officiers destiné aux combattants haredim ouvrira prochainement. Nous construisons une génération de commandants haredim pionniers, appelés à diriger sur tous les fronts », a-t-il affirmé. Comparant les soldats aux « Maccabées des temps modernes », il a salué une unité « au cœur de l’activité opérationnelle, qui protège le peuple d’Israël, la terre d’Israël et la tradition juive, tout en préservant un mode de vie haredi ».

Enfin, lors de l’allumage de la huitième bougie de Hanouka, le chef d’état-major a rappelé que la mission de Tsahal restait inachevée. Il a évoqué la poursuite des efforts pour ramener en Israël la dépouille du dernier otage retenu à Gaza, le policier Ran Gvili, soulignant que l’armée « ne considérera sa mission accomplie qu’une fois qu’il sera retourné à la terre d’Israël ».