Selon des sources palestiniennes, une tente de journalistes près de l’hôpital Shifa, à Gaza, a été visée. Tsahal a confirmé que la cible était Anas al-Sharif, l'un des "journalistes" les plus connus de la bande de Gaza: « Sous couvert de correspondant d’Al-Jazeera à Gaza, il servait de chef de cellule au sein du Hamas et supervisait des tirs de roquettes contre des civils israéliens et contre les forces de Tsahal.»
Tsahal confirme qu’al-Sharif était bien la cible de la frappe, et affirme avoir déjà présenté par le passé des renseignements et de nombreux documents saisis dans la bande de Gaza, prouvant son appartenance au Hamas, tableaux du personnel, listes de formations militaires, carnets d’adresses et fiches de paie. « Ces documents confirment une fois de plus son implication dans le terrorisme, qu’Al-Jazeera a tenté de nier », précise le communiqué.
Tsahal précise que, « avant la frappe, des mesures ont été prises pour limiter les risques pour les civils, notamment l’utilisation de munitions de précision, une surveillance aérienne et l’exploitation de renseignements supplémentaires.
Al-Sharif était présent lors de la libération de la soldate Agam Berger. Dans l’une des vidéos de cette mise en scène, on le voit à quelques mètres seulement d'elle et des membres de l’unité du Hamas, chargée de la garde des otages.
À 23 h 24, soit un quart d’heure avant l’annonce de sa mort, al-Sharif avait publié un message à ses 537 000 abonnés sur Twitter et à ses 137 000 abonnés sur Telegram : « Bombardements incessants. Voilà deux heures que l’attaque israélienne contre la ville de Gaza s’intensifie. » Il y joignait une vidéo des frappes.