Le directeur général de l’Autorité de l’eau de Téhéran, Mohammad Hosseinzadeh, a annoncé que la quantité d’eau disponible dans la région diminue et, selon les prévisions, les réserves d’eau de Téhéran ne suffiront que jusqu’à la mi-septembre, comme l’ont rapporté ce matin (mardi) des sites iraniens.
« Nous comprenons que les ressources en eau sont limitées, et cette année nous avons dépassé cette limite ; on peut dire que nous n’avons plus d’eau », a déclaré le directeur général. Il a appelé les habitants de Téhéran à adopter des mesures d’économie d’eau : « En réduisant la consommation d’eau pour la lessive et la cuisine, et en prenant de telles mesures, la consommation baissera de 20 %, ce qui aidera également à réduire les dépenses des ménages tout en évitant aux citoyens de souffrir de la soif. »
L’Iran met déjà en garde depuis un certain temps contre une grave pénurie d’eau, et aujourd’hui, les autorités ont annoncé une coupure d’eau de 12 heures pour faire face à cette situation critique. Par la suite, un approvisionnement en eau à partir de sources proches est prévu, mais selon les estimations iraniennes, si la pluie ne tombe pas dès le début de l’hiver, la situation s’aggravera encore en octobre et novembre.
La Société de gestion des ressources en eau d’Iran a averti que 58 % des réserves du pays sont vides, selon « Iran International ». Le rapport précise que plus de 75 % des réserves dans 26 grands barrages du pays sont épuisées.
« Nous n’avons pas d’eau — ni sous nos pieds (nappes phréatiques), ni derrière les barrages », a déclaré le président iranien. « En ce qui concerne les ressources en eau, nous faisons face à une crise grave et inimaginable due à un développement non planifié. Si quelqu’un a une proposition à nous faire, qu’il vienne nous dire quelles actions entreprendre. »