Les familles de trois otages actuellement détenus par le Hamas dans la bande de Gaza – Avinatan Or, Eitan Mor et Omri Miran – ont déposé ce jour une plainte de 20 millions de shekels contre le procureur en chef de la Cour pénale internationale, Karim Khan, par l’intermédiaire de l’ONG Shurat HaDin, qui les représente.
La plainte accuse M. Khan d’avoir transformé la CPI en « une antenne de l’organisation terroriste Hamas » et demande l’ouverture d’une enquête pour déterminer s’il a agi contre Israël pour des motifs inavoués, notamment pour éluder des accusations présumées d’abus sexuels le concernant : « Le défendeur a non seulement calomnié l’État d’Israël et présenté de fausses informations aux plaignants, mais il a également fourni des services aux organisations terroristes et les a assistées. »
La plainte souligne que lorsque M. Khan a finalement demandé des mandats d’arrêt contre les trois principaux dirigeants du Hamas – Yahya Sinwar, Mohammed Deif et Ismail Haniyeh, tous tués par Israël au cours des deux dernières années – il les a associés à des mandats contre le Premier ministre Benyamin Netanyahu et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant. Elle note également qu’il a fallu huit mois pour émettre ces mandats et critique le fait qu’aucun mandat n’ait été délivré contre les dirigeants du Jihad islamique palestinien, eux aussi détenteurs d’otages, ni contre d’autres responsables du Hamas : « Les calomnies que le défendeur a tissées contre l’État d’Israël et ses dirigeants, en créant une fausse équivalence morale entre Israël – la victime – et les terroristes qui détiennent et maltraitent quotidiennement les otages, ont fortement renforcé les terroristes. »