Selon des responsables israéliens, le président américain Donald Trump a clairement exprimé son rejet des arrangements temporaires. « Le président Trump fixe le rythme et exige un accord complet. Il a développé une aversion pour les accords partiels », a confié une source politique.
À Jérusalem, les débats internes se poursuivent entre partisans d’un accord limité – permettant la libération d’une dizaine d’otages – et ceux favorables à une solution élargie incluant la fin des combats. Mais pour l’heure, la ligne officielle du gouvernement reste tournée vers l’option militaire et le refus de concessions jugées inacceptables.
Le cabinet de guerre doit se réunir jeudi pour valider l’entrée de l’armée israélienne dans Gaza City. Le ministre de la Défense, Israël Katz, a déjà donné son feu vert opérationnel, mais la décision finale revient au cabinet de sécurité convoqué par Benjamin Netanyahu. La réponse officielle d’Israël aux propositions de médiation sera formulée seulement après ce vote.