Des sources proches du Hamas ont rapporté samedi que les services de sécurité du mouvement terroriste ont exécuté quatre Gazaouis, dont une femme employée humanitaire, accusés de collaboration avec Israël et de transmission d'informations ayant mené à des éliminations ciblées.
Les victimes ont été identifiées comme : Raed Awni, 55 ans, originaire de Nuseirat et ancien officier du renseignement de l'Autorité palestinienne ; Mounes Khaled, 45 ans, chauffeur de camion du quartier Cheikh Radwan à Gaza ; Kamel Rabie, 40 ans, de Saja'iyya ; et Racha Tarek, 32 ans, de Beit Hanoun, qui travaillait pour une organisation d'aide humanitaire.
Parallèlement à ces exécutions, le Hamas a diffusé de nouvelles consignes à ses membres pour réduire les risques d'éliminations ciblées. L'organisation a notamment interdit formellement l'usage d'appareils intelligents à ses militants, les exhortant à "ne pas devenir un point faible dans le dispositif de résistance et à ne pas se livrer aux mains d'Israël."
L'unité spéciale du Hamas chargée de maintenir l'ordre dans la Bande de Gaza par la violence continue d'exécuter non seulement les présumés collaborateurs israéliens, mais aussi les Palestiniens accusés de "pillage". L'organisation terroriste diffuse des enregistrements de ces exécutions comme démonstration de force visant à dissuader et humilier publiquement, instaurant un climat de terreur parmi la population locale.