Carrefour a publié un bénéfice net de 5 millions de shekels au deuxième trimestre 2025, après avoir subi une perte à la même période l’an passé. La chaîne continue d’ouvrir des magasins flambant neufs – notamment à Be’er Sheva, Yavné et Beit Shemesh – tout en fermant ceux jugés non rentables.
Mais derrière cette façade de succès, l’entreprise porte une dette de 450 millions de shekels, avec des intérêts annuels astronomiques de 45 millions. Une charge financière qui pourrait limiter ses marges de manœuvre pour pratiquer les prix cassés qu’espéraient de nombreux ménages israéliens, dont une grande partie de la communauté francophone venue de France, familière de l’enseigne.
Dans un contexte d’inflation et de guerre, chaque baisse de prix est cruciale pour le quotidien. Carrefour s’impose comme un acteur majeur de la grande distribution en Israël, mais reste à savoir si son expansion bénéficiera réellement au portefeuille des familles.