L’éditorialiste Gary Willig (Arutz Sheva) accuse Emmanuel Macron et les dirigeants occidentaux qui suivent son initiative – Keir Starmer au Royaume-Uni, Anthony Albanese en Australie, Mark Carney au Canada et le gouvernement belge – de « récompenser le Hamas » au moment même où l’organisation islamiste détient encore une vingtaine d’otages israéliens. Selon lui, reconnaître la Palestine dans ce contexte revient à légitimer les massacres, les viols et la prise d’otages du 7 octobre, et à envoyer le message que la violence est une voie vers la souveraineté.
Willig souligne également le paradoxe : l’ONU elle-même a dû inscrire le Hamas sur liste noire pour viols de masse et violences sexuelles, et pourtant Paris et ses alliés persistent à vouloir lui offrir un État. Il estime que cette reconnaissance ne rapprochera pas la paix mais, au contraire, aggravera l’antisémitisme en Europe et rendra encore plus lointaine la possibilité d’un État palestinien viable.
« Hostagestine » ou « Rapestine » – les termes-chocs employés par l’éditorialiste – illustrent sa conviction que la décision française trahit les valeurs mêmes qu’elle prétend défendre. Pour lui, en récompensant la barbarie, Paris et ses alliés prennent le risque d’ouvrir la voie à d’autres mouvements indépendantistes prêts à imiter les méthodes sanglantes du Hamas.