Fondée en 2005 pour digitaliser les distributeurs automatiques, Nayax est aujourd’hui un géant discret du paiement sans contact. Ses terminaux équipent machines à café, bornes de recharge pour voitures électriques, stations-service, salles de jeux et même cimetières vendant des bougies commémoratives. L’entreprise gère 3,5 milliards de transactions par an avec plus de 80 moyens de paiement, de la carte bancaire à Apple Pay en passant par Bit.
Cotée à Tel-Aviv (6 milliards de shekels) et au Nasdaq (1,8 milliard de dollars), Nayax emploie 1 200 personnes. Pourtant, son PDG Yair Nechmad assure rester en « mode survie » permanent. Son cofondateur David Ben-Avi confirme : « Peu importe le succès, il y a toujours plus à faire. »
Son modèle repose désormais sur les revenus récurrents : 74 % du chiffre d’affaires provient des services et locations d’équipements, garantissant une base solide, même en temps de crise. Pour accélérer, Nayax a racheté plusieurs sociétés, dont Weezmo (reçus digitaux pour Zara, H&M ou McDonald’s), Tigapo (salles de jeux) et plusieurs fintechs brésiliennes.
Prochaine étape : l’intelligence artificielle. Nayax veut l’utiliser pour optimiser la gestion des machines et personnaliser l’expérience client. Demain, un distributeur pourra reconnaître son utilisateur, lui adresser la parole et l’inciter à consommer davantage.