Il y a une dizaine de jours est entrée en vigueur une nouvelle loi concernant les tarifs des parkings commerciaux. Portée par la député Naama Lazimi (Démocrates), cette loi oblige les parkings à facturer la durée de stationnement à la minute et non plus à l'heure, afin de mettre fin à la pratique qui consistait à faire payer intégralement toute heure de stationnement entamée.
Dans les faits, depuis l'entrée en vigueur de la nouvelle loi, les propriétaires de parking ont trouvé un filon à exploiter et ont révisé les prix à la hausse. Les tarifs ont explosé et désormais les prix étant affichés par minute, le consommateur ne se rend compte qu'au moment de payer que la facture a considérablement augmenté.
Ainsi, par exemple, à Tel Aviv, un parking qui affichait un tarif horaire à 20 shekels pour la première heure, réclame désormais 50 agorot la minute, soit 30 shekels de l'heure. Le quart d'heure supplémentaire de stationnement était facturé à 5 shekels avant la loi, le prix à partir de la deuxième heure est désormais de 40 agorot la minute soit 6 shekels le quart d'heure.
Ce qui était censé être une mesure favorable aux consommateurs a donc été détourné par certains opérateurs pour justifier une hausse de leurs tarifs, suscitant la colère des usagers.
Face à cette situation qu'elle n'avait pas anticipé, la députée Lazimi a promis qu'un amendement à la loi serait voté afin de mieux encadrer les tarifs et de permettre réellement une protection du consommateur.