À Washington, le président Donald Trump a salué « un patriote qui a donné sa vie pour la liberté, la démocratie et la justice ». Dans un message solennel, il a ordonné la mise en berne des drapeaux américains et appelé ses concitoyens à « s’engager envers les valeurs américaines » que Kirk incarnait : liberté d’expression, citoyenneté, État de droit et foi en Dieu. Le président a dénoncé une « rhétorique haineuse » de la gauche radicale, accusée d’avoir contribué au climat de violence politique.

À Jérusalem, Benyamin Netanyahu a rendu un hommage appuyé à celui qu’il qualifie « d’ami d’Israël ». Le Premier ministre a rappelé leur dernier échange, au cours duquel il avait invité Kirk en Israël : « Charlie combattait les mensonges visant notre pays et défendait courageusement la communauté judéo-chrétienne. Il avait su mobiliser une jeune génération américaine en faveur d’Israël, en expliquant la réalité de notre combat face au terrorisme. Nous avons perdu une voix puissante et sincère, assassinée pour avoir défendu la liberté d’expression. »

Figure médiatique très suivie auprès de la jeunesse conservatrice américaine, Kirk avait multiplié les prises de position pro-israéliennes ces dernières années. Il dénonçait régulièrement les campagnes BDS, qu’il qualifiait de « mouvement antisémite », et participait à des conférences aux côtés de personnalités pro-israéliennes aux États-Unis. Son discours, mêlant patriotisme américain et défense d’Israël, en faisait un relais d’influence important dans le monde conservateur.

L’émotion exprimée par Trump et Netanyahu témoigne de cette double dimension : d’un côté, l’impact de Charlie Kirk dans la politique intérieure américaine ; de l’autre, son rôle de défenseur actif de l’alliance américano-israélienne sur la scène idéologique.