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L’Espagne surenchérit encore contre Israël...et dépasse les bornes

Premier ministre Pedro Sánchez : « L’Espagne n’a pas d’armes nucléaires ni de porte-avions. Nous ne pouvons pas arrêter seule l’offensive israélienne. Mais il existe des causes pour lesquelles il vaut la peine de se battre. »

2 minutes
11 septembre 2025

ParNathalie Sosna Ofir

L’Espagne surenchérit encore contre Israël...et dépasse les bornes
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Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a annoncé, plus tôt cette semaine, un embargo sur les armes à destination d’Israël, dénonçant ce qu’il décrit comme une « attaque contre un peuple sans défense » à Gaza. Il a également exprimé son mécontentement face au « manque de réaction » de la communauté internationale pour mettre fin à la guerre dans la région.

Dans le cadre de cette décision, l’Espagne a annoncé l’interdiction aux navires transportant du carburant pour l’armée israélienne d’accoster dans ses ports, aux avions transportant des armes pour Tsahal d’utiliser son espace aérien, le renforcement de l’aide humanitaire envoyée à Gaza ; et l’interdiction d’entrée sur son territoire pour certains responsables israéliens, dont les ministres Itamar Ben-Gvir et Bezalel Smotich.

Et aujourd'hui le chef du gouvernement espagnol a fait une déclaration pour le moins révoltante « L’Espagne n’a pas d’armes nucléaires ni de porte-avions. Nous ne pouvons pas arrêter seule l’offensive israélienne. Mais il existe des causes pour lesquelles il vaut la peine de se battre. »...ce qui tacitement revient à dire que si l'Espagne disposait de l'arme nucléaire ou de porte-avions elle les retournerait contre Israël.

La réaction de Jérusalem ne s’est pas fait attendre : le ministre des Affaires étrangères, Gideon Saar, a annoncé l’interdiction d’entrée en Israël de deux ministres espagnoles et dénoncé la démarche de Sánchez comme un « écran de fumée visant à détourner l’attention de scandales de corruption ». Selon lui, le gouvernement espagnol adopte une posture « obsessionnelle et antisémite », tout en entretenant des liens avec des régimes « sombres et autoritaires », de l’Iran au Venezuela de Maduro.

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