Suite au terrible attentat qui a frappé la communauté juive de Sydney, en Australie, et qui a fait selon un bilan encore provisoire, 11 morts et des dizaines de blessés, Israël rappelle que les autorités australiennes avaient été maintes fois prévenues des risques.

Ces derniers mois, les autorités israéliennes avaient multiplié les alertes concernant la mise en place par l'Iran d'infrastructures visant la communauté juive et les institutions juives à l'étranger. Selon les renseignements qui avaient été partagés, le régime iranien fait passer des armes en contrebande et crée des "cellules d'agitation" très efficaces sur les réseaux sociaux.

L'Iran figure en tête de liste des suspects responsables du massacre perpétré ce dimanche. Les autorités israéliennes examinent également d'éventuels liens avec des organisations terroristes telles que le Hezbollah, le Hamas ou le Lashkar-e-Taiba pakistanais, affilié à Al-Qaïda. Au fil des heures, la conviction que Téhéran serait responsable s'est renforcée à Jérusalem.

En août dernier, le Premier ministre australien Anthony Albanese avait accusé l'Iran d'avoir orchestré deux attaques antisémites sur le territoire australien, annonçant la rupture des relations diplomatiques avec Téhéran.

Albanese s'était alors appuyé sur les conclusions de l'Organisation australienne du renseignement et de la sécurité (ASIO), qui avait établi que le gouvernement iranien avait ordonné l'incendie du Lewis Continental Kitchen, une entreprise alimentaire casher de Sydney, en octobre 2024, ainsi que celui de la synagogue Adass Israel à Melbourne en décembre.