Alors que la présidente de la commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé hier (mercredi) un train de sanctions contre Israël, une autre voix se fait entendre au parlement de Strasbourg.
Suite à un marathon diplomatique de Yossi Dagan, président du conseil régional de Samarie, de nombreux parlementaires européens se sont élevés contre la politique de la commissaire et contre la reconnaissance unilatérale d'un État palestinien par le président français Emmanuel Macron, exprimant leur soutien à Israël, à la présence juive en Judée-Samarie et à la souveraineté israélienne.
Herman Tertsch, eurodéputé espagnol, a vivement critiqué la décision de la présidente et la politique du gouvernement espagnol à l'issue de sa rencontre avec Dagan. Il a déclaré qu'il n'y avait pas d'avenir pour un État palestinien et a appelé à promouvoir l'application de la souveraineté israélienne en Judée-Samarie. "C'est le moment de vérité. Pour les deux camps - les bons et les mauvais. Les frontières vont changer, partout dans le monde. L'idée des deux États est terminée."
Dagan a souligné que la Bande de Gaza, après l'évacuation des localités juives du Goush Katif, constituait de facto un "État palestinien" - ce qui a conduit au massacre du 7 octobre. Tertsch a répondu : "Finito. Fini l'État palestinien. Ce n'est pas la solution, il faut une autre solution. C'est le bon moment pour renouveler le statut en Judée-Samarie, les transformer en territoire israélien sous souveraineté israélienne. Le temps de la souveraineté est venu. Cela changera encore, les gens comprendront la réalité petit à petit."
Cristian Terhes, eurodéputé roumain, a déclaré après sa rencontre avec Dagan : "À mon avis, la déclaration du président Macron selon laquelle la France reconnaîtra un État palestinien a été faite au mauvais moment, alors que tant d'otages sont encore détenus par le Hamas. Avant de parler d'un État palestinien, il est important de ramener tous les otages, de comprendre qui sera responsable là-bas. L'UNRWA et le système éducatif palestinien éduquent les jeunes Palestiniens à tuer des Juifs. Dans une telle situation, il n'y a aucune chance de paix."
Manuel Pineda, eurodéputé grec, a ajouté : "Je souhaite exprimer ma solidarité avec Israël, qui a résisté aux attaques de tous les pays musulmans. Notre pays entretient des liens historiques étendus avec Israël, et nous avons un ennemi commun. Je serais ravi de visiter votre pays et la Samarie bien sûr."
Kristoffer Storm, eurodéputé danois, s'est également opposé aux sanctions et a proclamé son soutien total à la souveraineté israélienne sur la Judée-Samarie : "Nous soutenons Israël en tout, et bien sûr aussi dans son combat pour la souveraineté en Samarie. De mon point de vue, la position de la présidente de la Commission européenne est ridicule. Le plus important pour nous est qu'une démocratie libre comme Israël soit autorisée à se défendre et à défendre sa souveraineté, et nous soutiendrons toujours cela."