Alors que Tsahal multiplie les frappes contre des infrastructures du Hamas dans la bande de Gaza, les détonations résonnent jusqu’à Sderot, ville frontalière habituée à vivre sous la menace. Son maire, Alon Davidi, a réagi avec fermeté : « Nous avons entendu les frappes, et c’est une bonne chose. Il faut détruire et tuer ces monstres, que ce soit à Doha ou ailleurs dans le monde. Ils ne doivent pas rester. »

Pour Davidi, le Hamas représente un danger existentiel. « Cet ennemi nous fait du mal depuis de nombreuses années. Avant le 7 octobre déjà, il consacrait toute son énergie à planifier notre mort – et il a réussi à le faire. Si nous voulons continuer à vivre, nous devons le détruire », a-t-il martelé.
Ces propos témoignent de la lassitude et de la colère croissantes des habitants du sud, confrontés quotidiennement aux tirs et aux infiltrations terroristes. De son côté, Tsahal affirme poursuivre ses frappes aériennes et terrestres à Gaza pour neutraliser les infrastructures opérationnelles du Hamas et réduire sa capacité d’action.