L’inflation annuelle en Israël s’est établie à 2,9 % en août, après une hausse mensuelle de 0,7 % de l’indice des prix à la consommation. Un an plus tôt, la hausse avait été de 0,9 %, ce qui explique ce reflux. Pour la première fois depuis plus d’un an, l’inflation rentre dans la cible fixée par le gouvernement pour 2025 (1 à 3 %). Cette évolution pourrait offrir à la Banque d’Israël une marge de manœuvre pour envisager une baisse de son taux directeur, maintenu inchangé depuis janvier 2024.
Côté immobilier, la tendance confirme un ralentissement. Les données des transactions montrent une baisse moyenne des prix de 0,2 % entre juin-juillet 2025 et la période précédente. Sur un an, les prix des logements n’ont progressé que de 1,6 %, loin des envolées observées ces dernières années. Dans le même temps, les ventes de logements neufs enregistrent un net recul, signe d’une demande en berne dans un contexte de taux d’intérêt élevés et d’incertitudes économiques.
Si la stabilisation de l’inflation ouvre des perspectives positives, la question du logement demeure un défi pour de nombreux Israéliens, pris en étau entre loyers toujours en hausse et marché de l’achat en perte de vitesse.