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Iran : le chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique menace de « chaos »

Mohammad Eslami a averti que le refus par les diplomates réunis au sein de l’AIEA- de soutenir la proposition iranienne de condamner les frappes israéliennes et américaines sur la République islamique pourrait ébrnler le système international.

2 minutes
16 septembre 2025

ParNathalie Sosna Ofir

Iran : le chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique menace de « chaos »
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Le haut responsable nucléaire iranien Mohammad Eslami a lancé un avertissement sévère : rejeter l’initiative de Téhéran à l’AIEA pourrait mener à « un chaos » au niveau international. La proposition iranienne, soumise lors de la conférence générale annuelle de l’Agence à Vienne, vise à faire reconnaître que les frappes sur les installations nucléaires iraniennes pendant la « guerre des 12 jours » par Israël et les États-Unis constituent une violation du droit international et doivent être condamnées par l’ONU : « Si certains choisissent de suivre la loi du plus fort et la coercition, cela finira dans le chaos ».

180 pays participent à cette conférence à Vienne. Dans un développement inattendu, la délégation iranienne a été élue vice-présidente de la conférence par les pays du Moyen-Orient, provoquant une vive opposition de la part d’Israël et des États-Unis. La délégation américaine a exprimé sa « stupéfaction » face à ce soutien régional à Téhéran.

Chris Wright, secrétaire à l’Énergie des États-Unis, a souligné que « les violations continues par l’Iran de ses obligations de surveillance représentent la menace la plus grave pour le régime international de non-prolifération nucléaire ». Il a ajouté que le manque de transparence et les escalades nucléaires iraniennes étaient inacceptables.

Récemment, le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araqchi avait averti que le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne risquaient de « tout perdre » s’ils poursuivaient le processus de l’activation du « snapback ». Dans un message sur X, Araqchi a affirmé que ces pays n’avaient « aucun droit légal, politique ou moral » à utiliser ce mécanisme, ajoutant que l’adage « utilisez-le ou perdez-le » ne s’applique pas ici : « utilisez-le et vous perdrez tout ».

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