Benjamin Netanyahu s’apprête à prendre la parole cet après-midi à l’ONU. Cette fois, la situation est différente de ses précédents discours : Israël ne fait pas face à une critique ponctuelle, mais à un élan international massif, impliquant non seulement des pays arabes mais aussi de nombreuses nations occidentales qui, en reconnaissant un état palestinien, vont à l'encontre des intérêts d'Israël.

Selon les informations de la délégation israélienne, Netanyahu devra expliquer et justifier, depuis la tribune, pourquoi cette reconnaissance constitue une erreur stratégique et souligner que soutenir le Hamas ou accorder des récompenses politiques au terrorisme ne fera pas cesser le conflit, mais au contraire, renforcera les structures du Hamas et compromette toute perspective de paix.

Le Premier ministre devrait également rappeler les événements tragiques du 7 octobre, les 48 otages détenus depuis presque deux ans à Gaza, un point central de son intervention, afin de rappeler au monde entier l’ampleur des attaques monstrueuses subies par Israël et la mémoire des victimes. Ce rappel servira à contextualiser les actions d’Israël et à contrer le risque que l’opinion internationale oublie ou minimise ces violences.

Enfin, Netanyahu pourrait aborder la question du démantèlement des réseaux iraniens dans la région, en réaffirmant la nécessité d’empêcher Téhéran de consolider ses capacités militaires et nucléaires. L’objectif est de souligner la responsabilité d’Israël pour protéger sa population tout en cherchant à convaincre la communauté internationale de la justesse de ses actions.