Moyen-Orient

« L’arme du Hezbollah est sacrée » : message de force de l’Iran au Liban

À l’occasion de l’anniversaire de l’assassinat de Hassan Nasrallah, l’Iran érige un panneau géant à Téhéran, affirmant son refus catégorique du désarmement du Hezbollah.

2 minutes
28 septembre 2025

ParDelphine Miller

« L’arme du Hezbollah est sacrée » : message de force de l’Iran au Liban
l’Iran érige un panneau géant à Téhéran, affirmant son refus catégorique du désarmement du Hezbollah

Désolé, votre navigateur ne supporte pas la synthèse vocale.

À Téhéran, le régime iranien a dévoilé un imposant panneau d’affichage sur la place de la Révolution pour marquer l’anniversaire de l’assassinat de Hassan Nasrallah. L’affiche met en scène trois figures centrales de « l’Axe de Résistance » pro-iranien : Qassem Soleimani, l’ancien chef de la Force Al-Qods, le défunt chef du Hezbollah Hassan Nasrallah et Ahmad Safi al-Din, son successeur à la tête de l’organisation terroriste libanaise. Les trois apparaissent main dans la main, entourés de partisans brandissant les drapeaux du Hezbollah, de l’Iran, de la « Palestine » et du Yémen houthiste.

L’inscription en arabe, placée en évidence, proclame que « l’arme du Hezbollah est l’héritage de Nasrallah », un message sans équivoque adressé à la scène politique libanaise. À travers ce slogan, Téhéran exprime son opposition frontale à toute tentative de désarmement du Hezbollah, alors que des débats intenses agitent le Liban et la communauté internationale sur le rôle militaire de l’organisation.

Cette démonstration visuelle illustre la volonté de l’Iran de renforcer son emprise idéologique et militaire au Levant, en présentant Nasrallah comme un symbole immortel de la lutte anti-israélienne et en légitimant la continuité des armes du Hezbollah comme un legs sacré. Pour le régime iranien, ce message vise autant à galvaniser ses alliés régionaux qu’à intimider ceux, au Liban ou ailleurs, qui exigent le désarmement de la milice chiite.

ActuJ