D’après plusieurs sources concordantes, l’Iran et Israël auraient récemment pris part à des échanges discrets et indirects afin d’éviter un nouvel embrasement militaire. Le site d’information Amwaj.media évoque des contacts facilités par un intermédiaire tiers, généralement présenté comme la Russie.

Il ne serait toutefois pas question d’un accord officiel ni d’un cessez-le-feu à proprement parler. Ces discussions informelles viseraient surtout à instaurer un cadre provisoire permettant de contenir les actions hostiles et de préciser certaines limites à ne pas franchir. Les premiers messages auraient été transmis à la suite d’une démarche du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, indiquant que les autorités israéliennes ne souhaitaient pas étendre le conflit actuel.

Toujours selon ces informations, Téhéran aurait réagi de manière prudente par le même canal, sans reconnaître Israël ni entériner formellement le contenu du message. L’Iran aurait néanmoins laissé entendre qu’il pourrait s’abstenir de lancer des attaques de son côté, à condition que cette retenue ne débouche pas sur une coopération plus large ou contraignante.

Le média précise également que ces échanges n’auraient pas été supervisés par le ministère iranien des Affaires étrangères. La coordination aurait été assurée par Ali Larijani, secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale, chargé de transmettre la position iranienne aux responsables russes tout en soulignant qu’Israël n’était pas un interlocuteur direct.

Pour Moscou, cette médiation discrète répondrait à plusieurs enjeux : conserver son influence au Levant, maintenir sa capacité de dialogue avec Israël et les nouvelles autorités syriennes, et rester un acteur régional clé sans être entraîné dans une confrontation armée. Selon plusieurs analystes, favoriser l’apaisement permettrait à la Russie de sécuriser ses intérêts tout en réduisant les risques diplomatiques et militaires.

Quoi qu'il en soit, il semble que Netanyahou ne place qu'une confiance très limitée dans ces échanges. Lors de sa rencontre avec Trump cette semaine, il aurait ouvertement évoqué l'éventualité de nouvelles frappes contre l'Iran en 2026.

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