Rome a connu ce week-end une quatrième nuit consécutive de tensions lors de manifestations pro-palestiniennes. Des affrontements avec la police, des véhicules incendiés et des dégradations ont émaillé les rassemblements, suscitant la condamnation ferme de la Première ministre Giorgia Meloni.

Dans la nuit de samedi à dimanche, plusieurs centaines de manifestants se sont heurtés aux forces de l'ordre dans les rues de la capitale italienne. Les incidents ont été marqués par l'incendie de voitures et des jets de pierres contre les policiers.

Selon les autorités locales, environ 250 000 personnes ont participé aux rassemblements organisés au cours de ces quatre journées dans la capitale italienne. Les manifestants ont scandé des slogans hostiles à Israël et brandi des drapeaux palestiniens.

Ces manifestations prolongées ont été déclenchées par l'interception de la flottille Sumud qui tentait de rejoindre la bande de Gaza. Le blocage de cette opération maritime a provoqué une vague de protestations dans plusieurs villes italiennes, Rome concentrant l'essentiel des rassemblements et des tensions.

Parmi les actes de vandalisme commis durant ces manifestations, la dégradation de la statue du pape Jean-Paul II a particulièrement choqué les autorités italiennes et l'opinion publique.

La Première ministre Giorgia Meloni a vivement condamné cet acte : "Ils prétendent descendre dans la rue pour la paix, mais ils insultent la mémoire d'un homme qui a défendu et bâti la paix véritable. Un acte honteux commis par des personnes aveuglées par l'idéologie."