Cinquante-deux ans après la guerre du Yom Kippour, l’État d’Israël a rendu hommage à ses 2 691 soldats tombés au combat et à près de 8 000 blessés lors d'une cérémonie solennelle au mont Herzl en présence des familles endeuillées et d’anciens combattants. Le président Isaac Herzog a appelé à tout mettre en œuvre pour ramener à la maison « tous les otages et l’otage », et à agir « d’urgence » pour faire avancer le plan du président Trump.
Herzog a établi un parallèle explicite entre la guerre du Kippour et la guerre actuelle à Gaza. Comme en 1973, a-t-il rappelé, le 7 octobre « une conception s’est effondrée » - celle de notre invulnérabilité, d’un ennemi contenu : « Nous devons tirer les leçons, reconstruire notre cohésion interne et œuvrer à un nouvel ordre politique régional — y compris la paix avec nos voisins ».
Dans un discours plus offensif, le ministre de la Défense Israël Katz a tracé lui aussi un lien entre les deux époques : « Ce qui avait commencé alors par une surprise totale s’est transformé en une série d’avancées militaires impressionnantes. Aujourd’hui encore, Tsahal démontre la même détermination. » Katz a salué la fidélité de l’armée à son devoir de défense et mis en garde le Hamas : « Si le Hamas refuse de libérer les otages, Tsahal intensifiera à nouveau la puissance de son feu jusqu’à la défaite totale du mouvement. Tsahal est au cœur de la ville de Gaza et prêt à toute éventualité. »