Selon des sources sécuritaires, les trois figures historiques du terrorisme palestinien dont la libération est envisagée sont :
Jamal Zouref, arrêté en 1996, membre de la cellule de Sourif impliquée dans l'assassinat et l’enlèvement du soldat Sharon Edery, ainsi que dans l’attentat du café Apropo à Tel-Aviv
Mahmoud Issa, reconnu coupable de l’enlèvement et de l'assassinat du policier Nissim Toledano en 1992 — un crime qui avait entraîné l’expulsion de dizaines de militants du Hamas vers le Liban, marquant le point de départ de la stratégie des attentats-suicides
Ahmad Saadat, secrétaire général du Front populaire de libération de la Palestine -FPLP- condamné à 30 ans de prison pour son rôle dans l’assassinat du ministre israélien Rehavam Zeevi dit « Gandhi »en 2001. Saadat a déjà purgé plus de vingt-deux ans de détention et pourrait, selon certaines sources, être libéré avant la fin de sa peine.
En revanche, Israël exclut catégoriquement la libération de certains des détenus considérés comme les plus dangereux et susceptibles de reprendre les rênes du Hamas à la faveur du vide créé par l’élimination de plusieurs de ses dirigeants récents, dont Saleh al-Arouri et Yahya Sinwar. Parmi eux :
Ibrahim Hamed, chef du Hamas en Judée-Samarie, condamné à 54 peines de prison à perpétuité
Abdallah Barghouti, ingénieur des explosifs du mouvement, condamné à 67 peines de prison à perpétuité pour les attentats du Café Moment, du Café Hillel et de l’Université hébraïque
Abbas al-Sayed, planificateur de l’attentat de l’hôtel Park à Netanya en 2002 qui avait fait 30 morts, condamné à 35 peines de prison à perpétuité
Marwan Barghouti, chef du Tanzim et figure centrale de la deuxième Intifada
Hassan Salameh, originaire du camp de réfugiés de Khan Younès dans la bande de Gaza, econdamné à 46 peines de prison à vie pour sa participation aux attentats des bus 18 à Jérusalem et à celui du Dizengoff Center en 1996. Salameh figure en tête de la liste transmise par le Hamas, qui exige sa libération depuis des années. Les services israéliens craignent qu’en cas de libération, il ne prenne la tête du mouvement à Gaza, profitant du vide laissé par la disparition de ses dirigeants historiques.