Deux ans jour pour jour après le massacre du 7 octobre, Noa Argamani — devenue l’un des visages emblématiques de la tragédie — a publié un message chargé d’émotion et d’espoir. Enlevée avec son compagnon Avinatan Or lors du festival Nova, elle avait été libérée après plusieurs mois de captivité à Gaza. Lui, cependant, y est toujours retenu.
« Deux ans auparavant, nous étions venus célébrer la vie. Nous avons trouvé la mort et l’obscurité », écrit-elle. Elle décrit les scènes de panique, les jeunes fuyant à travers les champs, des centaines de voitures tentant d’échapper aux rafales. « Tout ce que nous voulions, c’était ne pas être assassinés. »
Elle raconte aussi l’angoisse de son emprisonnement : « Je ne savais pas si Avinatan avait été tué ou kidnappé. Chaque jour, je vivais avec cette peur. »
Revenue en vie, mais transformée, elle confie : « Je me suis brisée. Je me suis relevée. Des dizaines de fois. Être ici aujourd’hui est un miracle. »
Mais pour Noa, rien n’est terminé tant que tous ne sont pas rentrés :
« Ce cauchemar prendra fin seulement lorsque les 48 otages encore vivants reviendront chez eux. Nous ne perdons pas espoir. Nous prions pour que dans les prochains jours, nous recevions enfin une bonne nouvelle. »
Son appel résonne comme un cri du cœur, à la veille des pourparlers décisifs à Charm el-Cheikh.