L'optimisme gagne du terrain à Jérusalem. Selon de hauts responsables israéliens interrogés par les médias, la première phase de l'accord sur les otages pourrait être signée d'ici la fin de la semaine, ouvrant la voie à leur libération dès les prochains jours. Tsahal et les hôpitaux du pays se préparent activement à cette éventualité.

Cette fois, l'armée anticipe le retour d'une vingtaine d'otages vivants en une seule fois – un nombre bien supérieur aux précédentes libérations qui étaient échelonnées. Pour faire face à cet afflux, Tsahal aménage les quartiers des officiers de la base de Reim, qui serviront de premier point d'accueil.

Le dispositif reprendra le protocole déjà rodé : mise à disposition d'espaces permettant aux otages de se doucher et de se changer, puis retrouvailles avec leurs familles dans un lieu à proximité. Ensuite, comme lors des précédentes opérations, les rescapés seront héliportés vers différents hôpitaux israéliens qui ont d'ores et déjà libéré des services entiers pour les recevoir.

À Jérusalem, plusieurs sources gouvernementales se montrent confiantes sur l'aboutissement de la première phase du plan Trump. Selon ces responsables, l'accord permettrait la libération des otages tout en laissant l'armée se redéployer dans la bande de Gaza. « Les divergences restantes sont surmontables », assurent-ils, prédisant une signature imminente qui pourrait déboucher sur des libérations pendant les fêtes juives.

Toutefois, d'autres voix au sein de l'appareil sécuritaire appellent à la prudence. Des écarts subsistent entre les dispositions du plan américain et les exigences du Hamas, tempèrent ces sources, qui recommandent d'éviter tout excès d'optimisme.

En parallèle, le bureau du Premier ministre a entamé la rédaction d'une décision gouvernementale autorisant la libération de détenus palestiniens en échange des otages israéliens – une condition incontournable de la première phase de l'accord.

Les établissements hospitaliers qui avaient déjà pris en charge des rescapés de captivité se tiennent prêts à mettre à profit leur expérience. L'hôpital Soroka, notamment, s'organise pour accueillir des otages dont l'état de santé pourrait être particulièrement préoccupant, conformément aux directives du ministère de la Santé.

Plusieurs sources médicales contactées par Israel Hayom ont préféré ne pas commenter directement les préparatifs en cours, mais ont souligné que « l'expérience accumulée lors des précédentes libérations sera pleinement mobilisée cette fois-ci ».