Dans la nuit, une vaste opération logistique a été menée par les forces du Commandement Sud. Objectif : repositionner les troupes israéliennes sur de nouvelles lignes de défense, définies dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu. Des moyens technologiques, médicaux et de maintenance ont été déployés pour permettre aux soldats de rester durablement sur ces positions stratégiques.
Mais si les armes se taisent — provisoirement —, les règles restent strictes.
Dans un message exceptionnel diffusé en arabe, le porte-parole des FDI, le colonel Avichai Adraee, a tenu à clarifier la situation aux habitants de Gaza. Oui, la trêve est en place. Non, cela ne signifie pas que l’armée s’est retirée.
Les civils sont avertis : toute tentative d’approche des forces israéliennes — au nord comme au sud — sera considérée comme une mise en danger immédiate. Seules deux routes, Rashid et Salah al-Din, pourront être empruntées du sud vers le nord. La mer elle-même devient zone interdite : pêcheurs, nageurs et plongeurs sont sommés de rester à terre.
Le message est clair : pas de retour précipité vers les anciennes zones de combat, pas de mouvement vers Israël, pas de franchissement de la zone tampon — sous peine de conséquences mortelles.
Un cessez-le-feu supervisé, balisé, sous haute tension.