Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a livré une déclaration solennelle expliquant pourquoi, selon lui, un accord sur la libération des otages est devenu possible : ce n’est pas parce que l’option était « sur la table » depuis le début, mais parce que le Hamas a fini par céder sous la double pression — militaire et diplomatique. Netanyahu a insisté sur le rôle des opérations de Tsahal et sur « l’isolement international sans précédent » provoqué, d’après lui, par le plan porté par le président Trump.
Le chef du gouvernement a adressé un message aux familles des kidnappés — compassion, promesse de retour et appel à l’unité nationale. Il a précisé que 20 otages étaient désormais considérés comme vivants tandis que 28 autres étaient déclarés décédés. Il a évoqué la douleur et les larmes, le long chemin de réadaptation que devront parcourir les otages vivants, et le devoir de la nation d’accompagner les blessés. Netanyahu a rendu hommage aux forces « héroïques » qui, selon lui, ont préparé le terrain opérationnel permettant ces avancées. Il a remercié explicitement le président Trump pour son « leadership international » et salué l’équipe de négociation israélienne pour son travail « dévoué et créatif ».
Sur le plan militaire, Netanyahu a averti : Tsahal conserve « tous les points de pouvoir » dans la bande de Gaza et la suite du retrait — présenté comme possible « par endiguement » ou, si nécessaire, « par la voie la plus dure » — dépendra de l’évolution sur le terrain. Le Premier ministre a conclu sur une note d’espoir national, liant la promesse de retour des captifs aux fêtes religieuses et à la résilience collective, tout en rappelant que la campagne n’est pas terminée et que d’importants défis restent à relever.