Suite aux résolutions gouvernementales 3396 et 3398 adoptées dans la nuit, la liste officielle des prisonniers à libérer a été publiée ce matin. Selon les chiffres rapportés par des grands médias israéliens 250 détenus condamnés à la perpétuité figurent parmi les libérables. Les répartitions évoquées seraient les suivantes :
15 libérés à Jérusalem-Est
Environ 100 en Judée-Samarie
135 « déportés » à l’étranger
Cependant, aucune confirmation officielle n’a été donnée sur l’attribution précise de chaque détenu à une destination. Le gouvernement aurait modifié à plusieurs reprises la liste au cours de la nuit, signe que les arbitrages restent sensibles et probablement soumis à de fortes pressions internes et internationales.
Joie nationale… et inquiétude grandissante
Alors que le pays retient son souffle dans l’attente du retour des otages, une autre inquiétude s’installe dans l’opinion publique : verra-t-on des terroristes condamnés regagner leurs villages, retrouver leur influence locale ou même redevenir actifs au sein d’organisations hostiles ?
Les responsables municipaux de Judée-Samarie multiplient déjà les avertissements. Les familles endeuillées, elles, oscillent entre résignation et colère. Quant aux proches des otages, beaucoup préfèrent ne pas se prononcer – la priorité absolue reste le retour des vivants.
L’accord libère des otages. Mais il ouvre une autre bataille : celle des frontières – et des conséquences.