Tamir Nimrodi, soldat de Tsahal enlevé un mois avant son 19ᵉ anniversaire, était le dernier otage encore défini comme « vivant présumé ».
Sa famille a annoncé :« Tamir a été assassiné pendant sa captivité aux mains du Hamas, après deux années d’attente, d’espoir et d’incertitude. »

Dans son uniforme, les secours ont retrouvé un mot rédigé avant son enlèvement : « Aider beaucoup de gens, créer un cercle proche, ne jamais blesser. »

Son père, Alon Nimrodi, a écrit :« Le corps de mon fils bien-aimé a été ramené cette nuit de Gaza. »
Sa mère, Hérout, avait confié quelques heures plus tôt redouter de « ne jamais savoir ce qu’il était devenu ».

Ouriel Baruch, 35 ans, père de deux enfants, avait été assassiné lors du festival Nova, puis enlevé. « Après deux longues années de prières et d’espoir, le corps de notre cher Ouriel a été restitué », a déclaré sa famille. Son beau-père, Dan Antebi, a écrit sur Facebook : « Ouriel est revenu à la maison 💔. »

Le Forum des familles d’otages a salué le retour d’Ouriel, décrit comme « un homme joyeux, généreux et aimant la vie », dont la devise était :« Vis chaque jour comme s’il n’y avait pas de lendemain. »

Eitan Levy, 53 ans, de Bat Yam, avait accompagné une amie jusqu’au kibboutz Be’eri le matin du 7 octobre. Alors qu’il reprenait la route, il a appelé sa sœur pour lui dire qu’il avait peur des tirs de roquettes. « J’ai entendu “oh mon Dieu”, puis “Allahu Akbar”, et la ligne a été coupée », a raconté sa sœur Sigalit. Pendant des heures, la famille a entendu les terroristes conduire sa voiture, avant que les rafales de tirs ne mettent fin à tout contact.
Après 63 jours d’attente, Tsahal a informé la famille qu’il avait été tué et détenu à Gaza.

Selon les autorités israéliennes, le Hamas n’a pas communiqué les noms des otages remis cette fois-ci, en violation de l’accord.
Plusieurs sources estiment que quatre autres dépouilles pourraient être transférées prochainement, mais qu’au moins la moitié des otages morts se trouvent encore dans la bande de Gaza.

Des médiateurs qataris, égyptiens et turcs discutent avec les États-Unis des « conditions complexes » entravant le transfert des corps, certains se trouvant dans des zones difficilement accessibles.

« Leur retour apporte un peu de paix après deux ans d’enfer, mais notre combat continue jusqu’au dernier otage », a déclaré le Forum des familles d’otages.