Le dernier rapport du Bureau central des statistiques marque peut-être un tournant. L’indice des prix à la consommation (CPI) a reculé de 0,6 % en septembre, une contraction plus forte que prévu. Grâce à ce recul, l’inflation annuelle tombe désormais à 2,5 %, contre plus de 3 % au cœur de l’été.
🎯 Objectif atteint ?
Ce chiffre place l’inflation dans la fourchette cible fixée par la Banque d’Israël (1 % à 3 %), ce qui renforce l’anticipation d’un abaissement du taux directeur dès la réunion de novembre — une première après près de deux ans de politique monétaire restrictive.
🏠 Immobilier : le refroidissement se confirme
Le marché du logement, longtemps resté insensible aux hausses de taux, commence lui aussi à céder :
-0,6 % sur les prix des transactions entre juillet-août 2025 comparé à juin-juillet 2025 ;
Sur un an, la hausse des prix se réduit à 0,7 % seulement, contre des progressions à deux chiffres il y a encore un an.
Selon les professionnels de l’immobilier, de plus en plus de vendeurs sont contraints de revoir leurs prix, notamment dans les grandes villes où les stocks de biens invendus augmentent.
🔍 Les ménages respirent — mais jusqu’à quand ?
La baisse de l’inflation se ressent surtout sur :
Les produits alimentaires, en léger repli après plusieurs mois de hausse ;
Les transports, avec une détente sur le prix des carburants ;
L’équipement du foyer, soutenu par une concurrence accrue dans la vente en ligne.
Reste une inconnue majeure : la réaction de la Banque d’Israël. Une baisse trop rapide des taux pourrait relancer la demande et annuler les effets actuels. À l’inverse, ne rien faire pourrait prolonger la pression sur les emprunteurs, déjà fragilisés par deux ans de hausses successives.