Le ministère de la Santé israélien a annoncé avoir révoqué les licences de la responsable du laboratoire de fécondation in vitro (FIV) de l’hôpital Assuta de Rishon Lezion, ainsi que de l’embryologiste présente lors de l’incident d’échange d’embryons. Les deux professionnelles ont été informées qu’elles ne pourront plus occuper leurs fonctions : la directrice voit son permis de gestion retiré de manière définitive, tandis que l’embryologiste se voit interdire d’exercer pendant deux ans.
🔎 Rappel des faits :
L’incident avait éclaté lorsqu’une patiente ayant subi une implantation d’embryon avait découvert, au cours de sa grossesse, que l’embryon transféré n’était pas le sien. L’enquête a révélé une double violation des protocoles : l’embryologiste aurait transféré par erreur les embryons destinés à une autre patiente — puis répété la même erreur pour une seconde, alors que des signes auraient dû alerter.
L’enfant né de ce transfert erroné a finalement été confié à la famille biologique, celle dont provenait l’embryon, et y est aujourd’hui élevé comme leur propre enfant, mettant fin aux incertitudes juridiques initiales.
Cette affaire, sans précédent dans le domaine de la procréation assistée, relance les interrogations sur les mécanismes de contrôle dans les cliniques privées et sur la capacité du système à garantir la sécurité absolue des procédures les plus sensibles.