Washington Post — Embargos d’armes : 24 pays, impact limité
Au moins 24 États ont annoncé des restrictions ou suspensions d’exportations d’armes vers Israël. Effet réel ? Très limité, note le Washington Post. Raison principale : 99 % des armements conventionnels livrés à Israël proviennent des États-Unis et de l’Allemagne. Le Royaume-Uni a gelé une trentaine de licences ; le Canada a stoppé ses envois en janvier 2024 ; l’Espagne a décrété un embargo total ; l’Écosse a suspendu certains financements publics. Plusieurs dirigeants lient ces mesures aux accusations de « génocide » à Gaza. Mais Washington ne restreint pas ses ventes — d’où l’impact quasi nul sur les capacités israéliennes.
Le Monde — Cinq scénarios pour l’avenir palestinien
Après la reconnaissance d’un État palestinien par 11 pays, dont France, Royaume-Uni, Canada, Australie, Le Monde détaille cinq pistes, sans pour autant en privilégier une :
- Deux États : option privilégiée par les diplomates, mais contestée côté israélien ; État palestinien démilitarisé, police propre, Jérusalem éventuellement partagée ; reconnaissance pleine à l’ONU jugée indispensable.
-Un seul État, Israël puissance souveraine unique : reconnaissance d’une « nationalité palestinienne » sans État, avec mises en autonomie locales.
-État binational : institutions communes, mais deux identités reconnues, systèmes éducatifs et statuts personnels distincts.
-Deux États en confédération : libre circulation, Jérusalem partagée, mécanisme de retour des réfugiés par coopération.
The Guardian — Londres critique… et commerce quand même
Malgré la suspension officielle des pourparlers sur un accord de libre-échange, des documents internes montrent que le Foreign Office a soutenu une mission commerciale en Israël.
Le ministre-envoyé Lord Ian Austin a rencontré des responsables économiques (dont Rafael) et expliqué qu’aucun changement n’intervenait dans les relations commerciales existantes. Le Guardian y voit l’illustration d’une double ligne : condamnation publique, pragmatisme économique en coulisses.
Wall Street Journal — Gaza : le retour précaire de familles déplacées
Près de 90 % des Gazaouis ont fui leur domicile pendant la guerre (ONU). Le WSJ suit des familles qui tentent de revenir vers des maisons gravement endommagées, parfois tout en restant sous tente le temps de réparer. L’arrêt des combats, précise le journal, nourrit une lueur d’espoir, mais la présence du Hamas, les ruines et les incertitudes autour du plan en 20 points compliquent une reprise de vie normale : entre résilience et vulnérabilité.