L’attaque menée ce matin par des terroristes du Hamas contre des soldats israéliens à Rafah a provoqué non seulement une riposte militaire immédiate de Tsahal, mais aussi une réaction diplomatique ferme de Washington. Selon le journaliste Barak Ravid (Axios), l’administration Trump a averti Israël de ne pas relancer la guerre, malgré la violation du cessez-le-feu, et de « se concentrer sur l’isolement du Hamas » en préparant une alternative politique à son contrôle de Gaza.
Malgré cette exhortation américaine à la retenue, le Premier ministre Benjamin Netanyahou a convoqué en urgence une réunion avec le ministre de la Défense et les chefs de l’appareil sécuritaire. Il a ordonné « une réponse forte » contre des infrastructures terroristes. Le ministre de la Défense Israel Katz a déclaré : « Le Hamas apprendra aujourd’hui, de la manière la plus dure, que Tsahal est déterminé à protéger ses soldats. »
La pression intérieure pousse à l’escalade : le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben-Gvir a appelé à « reprendre le combat total » et à « détruire complètement le Hamas ».
C’est dans ce climat que le vice-président américain J.D. Vance est attendu à Jérusalem dans les prochains jours, selon plusieurs médias israéliens. Certaines sources évoquent même une arrivée possible dès lundi. Des discussions diplomatiques laissent entendre que Jared Kushner et Steve Witkoff pourraient le rejoindre, bien qu’aucune confirmation officielle n’ait été publiée à ce stade.