Le derby de Tel-Aviv entre le Maccabi et le Hapoel devait être l’un des temps forts de la saison. Il s’est transformé en débâcle sécuritaire. Avant même le coup d’envoi au stade Bloomfield, des dizaines d’émeutiers ont déclenché une vague de violences sans précédent.
Selon la police, 48 grenades fumigènes et 52 dispositifs pyrotechniques ont été lancés sur le terrain, provoquant une épaisse fumée et un mouvement de panique. Neuf suspects ont été arrêtés et 16 autres interpellés pour trouble à l’ordre public.
Le bilan humain est lourd : 3 policiers et 12 civils blessés, dont certains par des éclats ou des chutes dans la cohue. Fait glaçant : des adolescents de 13 ans auraient subi des blessures à la tête, selon les autorités.
Le commandant du district de Tel-Aviv, Haim Sargrof, a dénoncé un véritable « festival de violence », affirmant que des affrontements pré-organisés avaient éclaté dès le début de l’après-midi. « Ce n’était pas un match de football, mais une scène de vandalisme généralisé », a-t-il martelé.
Face à ce déferlement incontrôlable, la décision est tombée : match annulé, supporters confinés dans les tribunes le temps d’une dispersion encadrée.