L’industrie israélienne, moteur du pays, fait face à une pénurie croissante d’ingénieurs et de techniciens qualifiés. Pour le professeur Edward Yakubov, président du HIT - Institut technologique de Holon- la mission est claire :« Renforcer Israël en créant un lien réel entre l’université et l’industrie. »
Pinhas Cohen, président du conseil des fiduciaires du HIT, a appelé à une coopération étroite entre l’État, les universités et le secteur privé pour maintenir Israël comme “laboratoire du futur” et souligné la nécessité d’une adaptation continue des cursus aux besoins du marché : « Chaque programme est conçu en lien direct avec les entreprises. »
Pour Talia Gazit, ex-commandante de Mamram, « la clé n’est plus seulement le savoir, mais la créativité et la capacité à résoudre des problèmes ». Même constat du côté de l’industrie : Boaz Levy, directeur général d’IAI, rappelle qu’elle a besoin « des meilleurs, capables de transformer un besoin opérationnel en solution concrète ».
Au HIT, on veille à ne laisser aucun étudiant derrière, notamment ceux mobilisés depuis le début de la guerre : « Personne ne sera abandonné », affirme Yakubov.
Le message du congrès est sans équivoque : l’avenir technologique d’Israël dépend autant de la pédagogie que de l’innovation, et de sa capacité à former des esprits curieux, agiles et engagés.