En janvier dernier, le musicien israélien Yoni Bloch bouleversait le pays avec un clip entièrement généré par intelligence artificielle intitulé « Sof Tov », littéralement « Bonne fin ». Dans cette vidéo, il montrait une Israël rêvée : des familles réunies, les otages libérés, la paix retrouvée. Une vision utopique qui avait touché en plein cœur une nation en guerre.

Le clip avait profondément marqué les esprits. Beaucoup y voyaient la projection d’un désir collectif, celui de croire encore à une issue heureuse. Dans une interview accordée à la chaîne 12, Bloch expliquait : « Si la vidéo avait été réaliste, elle n’aurait pas fonctionné. Le but n’était pas de décrire la réalité, mais de rappeler qu’il ne faut jamais cesser de rêver. »

Quelques mois plus tard, ce rêve s’est matérialisé. Tous les otages encore en vie ont retrouvé leurs familles, et Yoni Bloch a recréé son clip — cette fois avec de vraies images : celles des retrouvailles, des embrassades, des rues en liesse et d’une nation rassemblée.

Pour mesurer la force symbolique de cette œuvre, il suffit de se rappeler la réaction d’Aviva Siegel, une ancienne otage libérée alors que son mari Keith restait captif. En découvrant la première version du clip, elle n’avait pu retenir ses larmes.

Aujourd’hui, la « bonne fin » qu’on croyait impossible s’écrit en images réelles. Et Yoni Bloch, avec sa musique et sa sensibilité, en a offert la bande sonore.


Les 2 clips « Bonne fin » par le musicien israélien Yoni Bloch:

Clip1 Clip1 « Bonne fin », créé en janvier 2025 par le musicien israélien Yoni Bloch.

Clip 2 « Bonne fin », réalisé par le musicien israélien Yoni Bloch après la libération des otages.