C’est dans une atmosphère empreinte d’émotion que s’est tenue, au mont Scopus à Jérusalem, la cérémonie d’inauguration du nouveau centre de réhabilitation Gandel, au sein de l’hôpital Hadassah. Ce projet majeur, initié par l’organisation féminine Hadassah et soutenu par les philanthropes australiens John et Pauline Gandel, marque une étape essentielle dans la prise en charge des blessés de guerre et des victimes du terrorisme.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a salué le courage des soldats blessés :
« J’ai vu des choses difficiles sur le champ de bataille, mais ici, face à ces jeunes héros, il fallait essuyer une larme. Nous avons remporté de nombreuses victoires, mais elles ont eu un prix : celui de nos soldats. »
Il a également rendu hommage au personnel médical et aux femmes d’Hadassah : « Si vous voulez voir un exemple de la force des femmes dans notre société, regardez les femmes d’Hadassah ! »

Le président Isaac Herzog a, pour sa part, souligné la portée symbolique du centre :
« La réhabilitation est un acte de guérison. Elle incarne la foi en la vie, la conviction qu’après la douleur et la perte, il est possible de se relever. »
Il a évoqué les scènes marquantes de la guerre : « Nous avons vu ici les hélicoptères atterrir sans relâche, amenant des héros en uniforme vers d’autres héros en blouse blanche. »

Aux côtés de Netanyahu et Herzog figuraient notamment Benny Gantz et Gadi Heizenkot, anciens chefs d’état-major et membres du cabinet de guerre, ainsi que Dalia Itzik, présidente du conseil d’administration de l’Hadassah Medical Organization, le professeur Yoram Weiss, directeur général de l’hôpital, et les donateurs John et Pauline Gandel.

Le centre Gandel comprend des unités de rééducation physique, cognitive et psychologique, dotées d’équipements de pointe : laboratoires de marche, piscines thérapeutiques, technologies robotisées et espaces de réhabilitation pour amputés. Plus qu’un simple établissement médical, il symbolise la résilience d’Israël : la volonté de panser les blessures du corps comme celles de l’âme, et de se reconstruire ensemble.