Lors d’une déclaration officielle, le Premier ministre du Qatar, Mohammed bin Abdulrahman Al Thani, a qualifié l’attaque d’hier contre des soldats israéliens de « violation de la part du côté palestinien ». Il a précisé que le Hamas avait affirmé ne pas être en contact avec le groupe impliqué, ajoutant : « Nous ne savons toujours pas si c’est vrai ou non. »
Al Thani a exprimé sa déception face à cet incident, soulignant que Doha se concentrait sur le maintien du cessez-le-feu et la mise en place de garanties pour assurer sa durabilité. « C’est un processus complexe, notamment en ce qui concerne la question du désarmement, mais cela fait partie de l’accord », a-t-il déclaré.
Le chef du gouvernement qatari a également insisté sur la nécessité de créer « une base de sécurité pour les deux peuples » et d’établir « un horizon politique pour le peuple palestinien ». Il a ajouté que la future Autorité palestinienne devra être « le seul organisme responsable ».
Concernant le Hamas, Al Thani a révélé que le mouvement s’était montré prêt à « renoncer au contrôle sur la question des armes ». Il a précisé : « C’est le devoir de tous les groupes, pas seulement du Hamas. Nous essayons de pousser tout le monde à reconnaître la nécessité du désarmement et à passer à la deuxième étape. »
Ces propos marquent un tournant dans le discours qatari, alors que le pays joue un rôle central dans la médiation du cessez-le-feu et des discussions sur la reconstruction et la réorganisation politique de Gaza.