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Projet de loi ambitieux pour une réforme fiscale à destination des olim hadashim

Le projet de loi, qui n’a pas encore été approuvé, prévoit une exonération d'impôts dégressive sur cinq ans pour les nouveaux immigrants.

2 minutes
6 novembre 2025

ParGuitel Benishay

Projet de loi ambitieux pour une réforme fiscale à destination des olim hadashim
Ofir Sofer, ministre de l'Alya et de l'Intégration. Photo by Yonatan Sindel/Flash90

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Le ministre des Finances Betsalel Smotrich et le ministre de l'Alya et de l'Intégration Ofir Sofer ont présenté ce jeudi une nouvelle initiative visant à accorder d'importantes réductions fiscales aux nouveaux immigrants et aux résidents de retour qui s'installeraient en Israël en 2026. Cette réforme est encore à l'étude et doit être approuvée dans le cadre du budget de l'État pour être définitivement actée.

Dans un contexte marqué par la montée de l'antisémitisme dans le monde et les modifications des politiques fiscales dans les pays occidentaux, ce programme renforcerait l'économie israélienne en encourageant l'arrivée de professionnels qualifiés, d'entrepreneurs et d'investisseurs juifs du monde entier.

Le dispositif, s'il est mis en œuvre, prévoirait une exonération d'impôts dégressive sur les revenus en Israël pendant cinq ans, plafonnée à un million de shekels par an :

2026 : jusqu'à 0 % d'imposition

2027 : jusqu'à 0 % d'imposition

2028 : jusqu'à 10 % d'imposition

2029 : jusqu'à 20 % d'imposition

2030 : jusqu'à 30 % d'imposition

En parallèle, les nouveaux immigrants continueraient de bénéficier des avantages existants, notamment une exonération fiscale sur les revenus générés à l'étranger pendant 10 ans à compter de leur installation, ainsi que des crédits d'impôt.

"Le sionisme repose depuis toujours sur trois piliers : l'implantation juive, la sécurité et l'alya'', a déclaré Betsalel Smotrich. "Nous avons massivement investi dans la sécurité ces deux dernières années et, grâce à Dieu, Israël se trouve aujourd'hui dans une position différente. Nous menons une révolution dans l'implantation juive – en Judée-Samarie, dans le Sud et le Nord – le Néguev, la Galilée et le Golan. 2026 sera l'année d'une révolution dans l'alya. Non pas comme un slogan, mais comme un plan d'action concret. J'appelle les Juifs de la diaspora et les Israéliens à l’étranger : rentrez à la maison."

Pour Ofir Sofer, ministre de l'Alya et de l’Intégration : « L'immigration revêt une importance sioniste, sociale et économique pour l'État d'Israël. Elle renforce le tissu social, apporte un capital humain de qualité et contribue directement à la croissance, à l'innovation et au développement de l'économie."

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