Les Juifs se sont fait un devoir, même en exil et dans la mesure du possible, d'utiliser de l'huile d'olive provenant d'Israël pour allumer la hanoukkia.
Cette année, pour la première fois depuis 2019, le 30e Festival de l'olive a été organisé le mois dernier dans le nord d'Israël. C'était aussi l'occasion de remercier les volontaires qui ont aidé pendant la guerre.
Les Israéliens consomment 30 000 tonnes d'huile d'olive par an, soit en moyenne trois kilos par habitant, alors que la production nationale n'atteint que 17 000 tonnes. Le pays doit donc importer massivement, notamment depuis l'Europe où ce secteur est fortement subventionné par la Commission européenne.
Le dérèglement climatique provoque également une forte diminution de la production en Israël. C'est pourquoi un plan stratégique a été adopté pour les dix prochaines années, visant à renforcer l'irrigation par des moyens technologiques et à rendre la récolte plus performante en procédant à une plantation plus dense des oliviers.
L'huile d'olive israélienne labelisée est réputée pour sa qualité dans un secteur propice à la fraude. Le litre se vend entre 40 et 100 shekels. Les responsables du secteur espèrent qu'à terme elle sera exportée, même dans les pays du Golfe Persique qui en sont très friands, voire en Arabie saoudite. Elle deviendrait ainsi une ambassadrice de la paix.