Le président de la commission Affaires étrangères et Sécurité de la Knesset, Boaz Bismuth, avait convoqué ce mardi une réunion à huis clos au sujet de l'affaire de Sdé Teman.
Le but était de comprendre le rôle de la censure militaire dans la fuite de la vidéo qui était censée montrer les actes de maltraitance reprochés aux combattants de la force 100 sur un terroriste palestinien incarcéré dans la prison de Sdé Teman.
L'adjoint au censeur militaire, Meïr Malka, a reconnu que la censure avait autorisé la diffusion de la vidéo mais sans les sous-titres qui y ont été associés dans le reportage diffusé sur la chaine israélienne N12 par le journaliste Guy Peleg. Dans ces sous-titres on pouvait lire que les images ''montrent clairement les faits de viol'' reprochés aux combattants par le Parquet militaire.
Or l'honnêteté oblige à dire que ces images ne montrent rien si ce n'est des combattants qui s'occupent d'un prisonnier derrière leurs boucliers.
Néanmoins, interrogé par Bismuth pour savoir si la censure militaire aurait autorisé la diffusion des images avec les sous-titres si elle en avait eu connaissance auparavant, le vice-censeur militaire a répondu par l'affirmative: ''Nous aurions autorisé leur diffusion''.