Le Premier ministre Benyamin Netanyahou s'est rendu ce mercredi dans le sud de la Syrie accompagnés de plusieurs ministres et hauts responsables israéliens. Cette visite intervient une semaine seulement après la visite du président syrien à Washington, où il s'est entretenu avec Donald Trump d'un accord sécuritaire avec l'Etat hébreu.
Cette visite est la raison pour laquelle le Premier ministre avait demandé l'annulation de son témoignage dans son procès prévu ce jour, invoquant des "raisons de sécurité", une requête qui avait été acceptée par les juges.
Outre Benyamin Netanyahou, la délégation incluait le ministre de la Défense Israel Katz, le ministre des Affaires étrangères Gideon Saar, le chef d’état-major Eyal Zamir, le chef du Shin Bet David Zini ainsi que le conseiller à la sécurité nationale Gil Reich. Aucun détail supplémentaire n’a pour l’instant été communiqué sur l’objectif précis de la visite ni sur l’état d’avancement des pourparlers entre Jérusalem et Damas.
Ces discussions, confirmées officiellement par les deux parties, seraient sur le point d'aboutir. L'accord sécuritaire en question, aux implications régionales étendues, est supervisé par les États-Unis, qui préparent l’établissement d’une présence militaire sur une base aérienne près de Damas afin de faciliter sa mise en œuvre.
Pour l'heure, les forces israéliennes continuent d'opérer dans la zone tampon mise en place après la chute du régime de Bachar al-Assad. Cette présence de Tsahal est vivement dénoncée par Damas, qui pose le départ d'Israël de cette zone comme condition à un accord.