La Syrie a condamné avec virulence la visite du Premier ministre Benjamin Netanyahu dans la zone tampon du sud syrien, effectuée ce mercredi en compagnie du ministre des Affaires étrangères Gideon Sa’ar, du ministre de la Défense Israel Katz, du chef d’état-major de Tsahal, le général Eyal Zamir, ainsi que du directeur du Shin Bet David Zini.

Dans un communiqué officiel, le ministère syrien des Affaires étrangères a dénoncé un « acte illégal » constituant une « violation dangereuse de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la Syrie ». Le régime du président Ahmad al-Shra’a accuse Israël de tenter « d’imposer une nouvelle réalité sur le terrain » et exige le retrait de « toutes les forces israéliennes des terres syriennes ».

La visite, organisée dans une zone hautement stratégique, intervient dans un contexte de tensions accrues sur le front nord, où les activités de groupes soutenus par l’Iran continuent de représenter une menace pour les localités israéliennes frontalières. Côté israélien, ce déplacement s’inscrit dans la volonté du gouvernement de renforcer la posture sécuritaire le long des frontières et d’afficher une présence ferme dans les zones sensibles.

Jérusalem n’a pas répondu aux accusations de Damas, mais rappelle régulièrement que ses actions visent à protéger les civils israéliens et à empêcher toute implantation terroriste à proximité immédiate de la frontière.